vendredi 27 juillet 2012

4807

Un grand bravo à mon pote Seb et aux 3 pilotes qui l’ont accompagné hier. 

Poser au sommet du Mont-Blanc : Completed
What’s next ?






jeudi 26 juillet 2012

Une vache de plus

Déco de Planfait hier, 13H30. C’est le festival des fermetures devant le déco, une belle asym à ma gauche, une frontale juste devant. Je transite sur le rocher de Bluffy par le bas et j’ai droit à mon tour à une demi-aile dans les dents. Grosse ambiance.

Il y a 10/15 de nord, un cunimb sur le Jura qui se rapproche et un autre en train de former sur la Maurienne. Je pars pour un classique Roc des Bœufs / Bout du Margeriaz puis retour Annecy en prenant mon temps.

Pas grand-chose à dire pour le trajet aller, si ce n’est les 5 minutes de rodéo passé 2000m au-dessus du Roc. Pour le retour je me place en attente sur le Jullioz en attendant le bon cycle qui me permettra de passer sur le Roc ou sur le Charbon. Mais il ne viendra jamais. A 18H tout s’éteint, je pose après le col de Leschaux.

2 heures et 4 voitures pour rentrer à Talloires, à défaut de performer en vol je progresse en stop.

Trace CFD





mardi 17 juillet 2012

Colombier : 1 Pilote : 0

Le soleil débarque enfin dans nos montagnes et la journée d’hier était annoncée plutôt bonne. Instabilité prononcée jusqu’à 2000m, masse d’air ni trop sèche ni trop humide. Ça change des conditions de ces dernières semaines. Il y a juste ce petit vent du nord, 10kmh à 2000m qui renforcera certainement la brise sur Annecy et dans les Bauges et qu’il faudra gérer.

Je me prépare un parcours permettant de passer les 100km au départ de Planfait, càd un point au sud des bauges sur le pic de la Sauge, retour Annecy et un point sur le Nord Parmelan, ou sur Sous-Dine suivant les conditions. Je rejoins Tam et Sarah à Planfait et on se briefe pour voler ensembles.

Je décolle assez tôt de Planfait, vers 13h20. Les conditions sont excellentes, 20 minutes plus tard je suis à 2000m sur Lanfon pour partir sur le Roc des Bœufs. Sur le Roc, ni voiles ni nuages mais ça fonctionne très bien. Quasiment tout droit jusqu’au Julioz puis sur le Margeriaz. J’arrive au bout du Margeriaz vers 14h50. Ça va vite, très vite, il faut dire que le nord pousse pas mal.

Arrivé au bout du Margeriaz je continue dans mon idée de départ et je file vers le sud sur le pic de la Sauge que j’atteins vers 15h10. Pendant le trajet je me dis que, quand même, le retour par le Colombier, face au vent, face à la brise, avec des Plafs à 2000m sera chaud bouillant. Mais je continue dans mon idée de remonter par le Colombier. J’aurai pu faire un truc plus simple, passer par Chamoux par exemple, mais non. Les 2 premières heures de vol se sont tellement bien passées que je suis invincible, le Colombier pfuuu c’est de la rigolade.

Donc je me lance vers le nord, je ne prends pas le temps d’assurer un minimum de plein sur la Buffaz, et j’arrive à 1300 sur le Colombier, pleine brise, j’essaie d’avancer au deuxième barreau, j’y crois pas je vais poser ici, j’essaie d’avancer, je pose, sanction. Tam est passé à l’Ouest sur le Revard, Sarah est posée.

Je prends le temps de m’injurier en pliant ma voile, déçu de ne pas avoir fait le vol escompté, énervé de cette succession d’erreurs qui ont abouti à ce posé, blasé par les nombreuses heures de galère qui m’attendent pour retrouver ma voiture.

Moralité, ne pas s’engager fleur au fusil dans un passage difficile, encore faut-il être conscient qu’il est difficile. Savoir changer de rythme, modifier ces plans. Savoir être patient aussi, et se méfier comme de la peste de ces moments de confiance qui rendent invincibles.



Trace CFD du vol

Deuxième nuage c'est quoi ?

Pas mal de cross, un peu de compet, quelques vols rando, toujours le même plaisir de voler, été comme hiver, seul ou à plusieurs.

Une fenêtre ouverte sur ma pratique du parapente, pour le plaisir d’écrire, de conserver une trace. Et pour faire partager ces moments de joie, de doute, d’émerveillement, de frustration, de plaisir et de colère qui font partie de la vie des pilotes de vol libre.

Et puis les blogs c’est rigolo, ça occupe le temps quand on en a.