Tout vient à point à qui sait attendre. Ou pas.
Une course au but de 52km est lancée. La manche est séduisante:
Start au Criou, la Bourgeoise, Morzine, tête des Saix, Morillon. J’ai hâte de
découvrir ce terrain de jeu que je ne connais pas.
Je profite du cheminement facile aux nuages entre B1 (Bourgeoise) et B2 (Morzine) pour me recharger. Grâce au joker Pom’Potes je retrouve environ 50% de mes capacités, bien mais pas suffisant pour affronter la suite.
La suite c’est l’arrête de Ressachaux, passage obligé pour tous les compétiteurs encore en vol. Nous devons être une quarantaine de voiles à se partager l’appui dynamique de l’arête à 1800m. Impossible de monter au-dessus. Après 40 minutes de galère je décide de quitter l’arête avec un groupe d’une quinzaine de voiles pour tenter ma chance du côté de la pointe de Nyon.
La pointe de Nyon c’était la bonne idée de la journée … pour les pilotes restés sur Ressachaux ;-). L’espace créé par le départ de notre petit groupe permet à une dizaine de voiles de sortir et de regagner Samoëns. Pour ma part je reste 45 minutes sur Nyon, je n’arrive même pas à maintenir mon altitude et je repars finalement sur Ressachaux.
Encore 20 minutes à radasser et je lâche l’affaire, il est déjà tard, posé Morzine.
Résultat presque 4 heures de vol pour 20 malheureux kilomètres, 31ème place en classement sport. Bof.
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